Interview Dr David Azaria

Quel est votre parcours ?

Je voulais devenir dentiste depuis l’adolescence, mais je n’avais pas de très bons résultats scolaires. J’ai quand même réussi à passer en filière Scientifique. Après mon Bac, je me suis inscrit en PCEM1 (c’était le nom à l’époque !).

J’ai passé ma P1 en deux ans, puis j’ai pu choisir la faculté dentaire. Je n’étais pas brillant non plus à la fac. J’ai eu ma thèse à Montrouge en 2015, et je travaille toujours dans le cabinet dans lequel j’ai commencé.

Qu’est-ce que vous préférez dans votre métier ?

La liberté d’abord, dans notre manière de travailler et de gérer notre emploi du temps. C’est une chance d’avoir la possibilité de choisir le temps que l’on va accorder à notre métier par rapport à notre vie personnelle. Le temps que l’on peut consacrer à chaque patient aussi, à des cas intéressants, et à se former. Le fait d’aider les patients est aussi très important, et gratifiant. Enfin, c’est un métier juste: si on travaille, on progresse.

Est-ce que durant votre parcours professionnel, vous avez été confronté à des problématiques qu’une formation a résolu ? Lesquelles ?

Oui, surtout dans les aspects techniques. Des articles sur la pose de la digue (série d’articles de David Gerdolle) par exemple m’ont aidé à résoudre des problèmes pour l’isolation des dents à traiter, et cela me sert chaque jour. La formation de Stefen Koubi à L’institut de la facette m’est utile aujourd’hui pour appréhender les préparations de restaurations collées post-endodontiques. En fait, chaque chose que l’on apprend à son utilité. De la psychologie à la mécanique, voire même du bricolage ou du sport, chaque compétence peut être utilisée.

Avez-vous une anecdote professionnelle à partager avec vos pairs ?

Je ne pense pas avoir d’anecdote vraiment intéressante à raconter. C’est plutôt des rencontres, ou des situations qui m’ont permis d’aider des patients. J’ai eu en consultation d’omnipratique il y a quelques années un femme qui venait d’accoucher. Je pensais avoir à gérer des caries ou une gingivite arrivée durant la grossesse. En fait, tout allait bien. Elle avait juste besoin qu’on s’occupe d’elle et de parler un peu. Elle est venue trois fois en un mois, en s’excusant. Je ne l’ai pas revue après, j’espère qu’elle va bien.

J’ai rencontré des patients qui ont eu des parcours de vie extraordinaires, avec lesquels je restais parler, quitte à me mettre en retard dans mon planning. Ce sont des rencontres passionnantes.

Vous êtes instructeur pour notre formation Advanced Class, pouvez-vous nous présenter cette formation

C’est une formation qui permet de voir ou revoir des notions de base, de se remettre à jour et de découvrir des instruments, des systèmes que l’on n’aurait pas forcément eu la chance d’essayer au quotidien. Du sérieux, sans se prendre au sérieux. C’est la formation idéale pour des omnipraticiens qui sont intéressés et motivés à l’idée de progresser sans y consacrer trop de temps non plus.

Comment décririez-vous Endo Académie en trois mots ?

Rigoureux, car chaque information est délivrée par des instructeurs ou des intervenants qui connaissent leur sujet.

Accessible, il existe une formation pour chaque niveau et chaque besoin.

Convivial, pour des échanges et des apprentissages fluides, enrichissants et dans une bonne ambiance.

Quel conseil donneriez-vous aux futurs dentistes ?

De rester curieux, de s’informer et d’apprendre dans tous les domaines qui peuvent les intéresser. Tout peut être intéressant et tout est utile. N’hésitez pas à demander des conseils et des avis, de discuter entre professionnels, sur les réseaux sociaux ou ailleurs. L’échange enrichit. Enfin, prenez le temps de faire du sport en extérieur pour s’aérer l’esprit et gardez en tête qu’il y a plus important que le cabinet dans la vie.

Dr David Azaria
Chirurgien dentiste

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