Depuis quelques années, les réseaux sociaux sont devenus incontournables. Toutes les générations les utilisent, tant à des fins personnelles que professionnelles. Et si certains sont davantage destinés aux loisirs, aux échanges, d’autres s’adressent directement aux entreprises (comme LinkedIn par exemple). Dès lors, la question de leur utilisation lors des formations – en endodontie dans le cas de notre organisme – peut se poser. En effet, ces sites et applications disposent de nombreuses fonctionnalités qui peuvent s’avérer intéressantes en formation. Cependant, il faut tout de même être vigilant car sur ces réseaux, de très nombreuses infos circulent, et parmi elles, beaucoup sont inexactes, erronées voire même dangereuses.
Dans nos cycles de formations en endodontie (Pack Expert, Formation Dent Permanente Immature), nous intégrons ces réseaux sociaux. Ils sont pratiques pour le partage de ressources, pour les échanges avec les formateurs et les participants car ils créent du lien entre personnes concernées par une même thématique. Avec le temps e la succession des sessions de formation, la liste des inscrits s’allonge, et le groupe s’enrichit.
La publication de cas cliniques engendre des discussions qui deviennent à leur tour un moyen de se former. Nous assistons là à une forme de pédagogie centrée sur un problème concret et dénommée par l’anglicisme « Case based Learning ».
La discussion de groupe sur les réseaux sociaux, n’est autre que la forme virtualisée des formats pédagogiques d’Europe du Nord qui font leur preuve depuis de nombreuses années dans l’éducation du primaire, secondaire et universitaire.
Malgré ces avantages, l’usage des réseaux sociaux comme moyens de formation comporte aussi quelques dangers.
Un des principaux est l’absence de contrôle de l’information qui y est divulguée. Nous ne parlons pas des groupes encadrés avec des modérateurs qui donnent de leur temps, mais de ceux où les contrôles sont plus laxistes voire inexistants.
De moyens de discussion, ces lieux d’échange peuvent vite devenir des vitrines où tout peut être dit, le bon comme le mauvais.
Il est souvent difficile de distinguer le mensonge du contradictoire. Le numérique permet la retouche de fichiers, les citations à l’emporte pièce parfois utilisées à mauvais escient ; tous ces biais de communication peuvent transformer une discussion en dispute voire bagarre verbale.
Il n’est plus à démontrer que les joutes numériques menées par différentes parties derrière un clavier sont beaucoup plus mouvementée et agressive que les échanges directs pouvant s’opérer dans les salles de cours ou de congrès.
Malgré ces défauts, nombreux sont ceux qui reconnaissent avoir découvert une astuce, un produit, un matériau, une technique, en navigant sur les réseaux sociaux. Et que sans leur consultation ils auraient pu passer à côté.
Alors bon ou mauvais ? …Nous dirons complémentaire.
Sans les qualifier de moyens de formation, nous les considérons plutôt comme des moyens d’information. Et l’information est parfois la meilleure façon d’accéder à la formation dans un second temps.
Impossibles à ignorer totalement, il convient cependant de ne pas en attendre ce qu’ils ne pourront pas nous donner.
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