Pour ce nouvel épisode, je ne reçois ni un endodontiste, ni un parodontiste.
Il n’est d’ailleurs même pas dentiste tout court, même si sa carrière tourne autour des implants et de l’orthodontie.
Mon invité est expert comptable… de formation. Il est surtout entrepreneur, au vrai sens du terme.
Il a commencé chichement, en distribuant des raquettes (la marque Prince, tout de même !), puis des skis, des snowboards et des planches de kite.
Puis, sa carrière a accéléré lorsqu’il est devenu revendeur exclusif de… tenez vous bien… : de CROCS. Et oui, il n’y a pas de sots métiers.
Sa passion de l’entrepreneuriat l’a conduit ensuite à monter des boîtes et les revendre tel un serial investisseur. Polyshape, Wright Elitech… Autant de boîtes qui me sont inconnues, mais dont certaines dépassent aujourd’hui le milliard d’euros de chiffre d’affaires annuel.
On est loin du revendeur de limes et d’eau de javel sur un shopify que je suis, croyez moi !
Mon invité, on a un peu l’impression que tout ce qu’il touche ça marche. Ça en foutrait presque des scrupules.
Aujourd’hui, il préside certes un club de Foot à Salons de Provence, mais surtout un groupe énorme nommé Upperside Capital Partners. Dans ce groupe, on y retrouve la fameuse société Biotech Dental qui est aujourd’hui le leader français sur le marché des implants.
Le Made in France, c’est son truc. Si je n’avais pas deviné ses opinions politiques grâce à son poste de maire adjoint de sa circonscription, j’aurais presque pu le confondre avec notre icône Montebourg.
En tout cas, son made in France et sa passion pour la French touch que l’on devine à chaque ligne de son CV lui a permis de faire parler de lui au dernier trimestre 2022. Il fallait être sourd ou aveugle pour ne pas avoir entendu qu’il avait racheté Henry Schein !
Bon, j’exagère un peu quand même, car il n’a racheté qu’un peu moins de la moitié de la branche ortho du géant américain. En échange, Henry Schein s’est approprié une bonne partie de la french company. Le prix à payer pour avoir du Made in France dans les smilers qui seront vendus dans le monde entier. Et comme il me l’a si bien dit, “on n’a rien sans rien”.
Il n’a pas de PhD ni de HDR. Mais il est décoré de la médaille de Chevalier de la légion d’honneur et reçoit le prix de l’investisseur de l’année du cabinet Ernst and Young en 2018.
J’avoue que pour préparer cet épisode, j’ai un peu travaillé et ai dû lire les articles aussi bien publiés dans les échos, Bloomberger ou encore le Provençal. Ça m’a changé du Journal of endodontics, c’est sûr !
C’est avec un peu de stress et beaucoup de plaisir en tout cas que je reçois pour cet épisode Mr Philippe VERAN.
Philippe Veran
Entrepreneur
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